16 avril 2007
T. 1er
Quelquefois je saigne.
Quelquefois tes yeux me manquent, l'espièglerie de ton regard, quelquefois ton corps me manque, ton sourire, ton rire.
Quelquefois caresser ta nuque me manque, passer mon doigt sur tes lèvres avant de t'embrasser, tes caresses me manquent.
Mais je suis soulagé d'être débarrassé de ton manque d'amour à mon égard, de ta façon d'être centré sur tes seules douleurs, ta seule douleur. Je mérite tellement mieux que cette demi-relation paralysée, paralytique.
Reste dans ton fauteuil, tu es comme ton père.
Quelquefois je saigne.
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